L'homologation effectuée, la transaction est
retracée à nouveau et signifiée.
" N. le Bayle, en vertu desquelles lettres royales, dessus transcrites
et pour icelles accomplir, je, le vendredi dixième jour de février l'an
mil quatre cent un, me transportoy en l'église de Nergy, où je trouvoy
vénérable personne messire Adam Darnicourt, prieur de Néronville, et
procureur de révérend père en Dieu, monseigneur l'archevêque de Sens et
discrète personne maistre Guillaume du Solier, licencié en lois et curé de
Nergy par requête du quel curé, en vertu des dites lettres et de l'accord
contenu en icelles et en entérinant le contenu en icelles, j'ai icel curé
maintains et gardoy de par le Roy notre Sire, en possession et saisine de
ladite cure à cause de la collation à la lui faicte d'icelle cure par
ledit révérend père en Dieu en ôtant tout empêchement mis au contraire de
par lesdits religieux et en outre fit commandement de par le Roy notre
sire, aux commissaires, qui pendant ledit débat ont levé et reçu les
fruits de la dite cure, que audit curé en rendant bon et loyal compte et
fasse satisfaction selon la forme contenue desdites lettres royales et de
l'accord contenu en icelles, lesquelles j'ai accompli en ce que regarde
(l') exécution selon leur forme et teneur et ce certifié, je à tous.
Fait et donné sous mon scel duquel je use l'an et vendredi dessus dit ."
Nargis depuis la guerre de Cent ans dépend de l'archidiaconé du Gâtinais
dépendant lui-même du diocèse de Sens.
Les archidiacres visent les registres paroissiaux
(1), examinent les comptes de la paroisse, reçoivent même, le cas
échéant, les plaintes des paroissiens contre leur curé.
Les archidiaconés se subdivisent en doyennés ayant à leur tête un doyen ou
un archiprêtre, curé de la circonscription élu par ses confrères. Il
visite les paroisses du doyenné, assiste les prêtres malades, célèbre les
funérailles des ecclésiastiques défunts et conserve les titres et papiers
des cures vacantes en attendant la nomination d'un nouveau titulaire.
dessin au crayon de Monsieur Georges Thouvenot
(avec son aimable autorisation)
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(1)
C'est par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts
du 15 août 1539 que François 1er imposa le français dans les
actes officiels et de justice. Par ailleurs, organisant un état de choses
existant, il prescrit la tenue par les curés des registres mentionnant les
baptêmes. Cette prescription fut en campagne, mal suivie. Les premiers
registres de Nargis retrouvés ne débutent qu'en 1673.
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