A B C D E F G H I J L M N O P Q R S T V
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pronom personnel ( 3e personne du féminin) lorsque le verbe commence par une consonne: "a viendra" (elle viendra) ; "a sont bin gentes" (elles sont bien gentilles.). Lorsque le verbe commence par une voyelle, c'est l'altération de elle en alle: "alle est bin-gente" (elle est bien gentille) "alla est bin acamante" (elle est bien souffrante). A s'emploie également pour de : "le gâs à la Denise", "le pré à la Louise".
ABALOUBER ou ABALOBER. Etre abaloubé, ou abaloubi, c'est être étonné ABALOUBI ou ABALOBÉ (un) un bêta, une personne vraiment naïve. ABARLUTER éblouir, aveugler :: "Le soleil m'a abarluté", "Le soleil m'aberlute". ABATTEUX D'OUVRAGE Fort et courageux ouvrier qui fait considérablement de besogne. . ABEURNAUDIT (le ciel s') Terme local pour : le ciel s'assombrit, devient brun (avant l'orage). "Le temps s'abeurnaudit, il va en tomber une r'napée" (le ciel s'obscurcit, il va tomber une pluie violente). ABÎMER (s') pour : se blesser."Y s'est abîmé, la main". ABISOUET (l') la bise, le vent froid qui vient du nord. ABOULER (s') s'écraser, s'ébouler. "Le tas de paille y va s'abouler" ABOTS (les) les premiers bourgeons qui sortent à peine, qui sont à peine visibles mais manifestent leur présence. ABOUTONNER pour boutonner (forme dialectale du mot), contraire déboutonner. ABRANCHER couper des branches ABRASER (s') s'écrouler, s'effondrer, s'écraser sur le sol :"Y s'est abrasé" ABRÂTER (s') s'appuyer aux bras d'un siège ABRE pour arbre. ACABANÉ qui vit en concubinage. ACABASSER se courber, se voûter par l'âge. ACADIAU (un) une averse violente. ACAGNARDIR : "Il s'acagnardit" : en parlant d'un homme veule, sans énergie ou s'installant dans une vie de paresse. La mauvaise compagnie l'a acagnardé ; s'acagnarder auprès d'une femme, d'un feu. ACALER ôter l'acale, écaler les noix ; au figuré : travailler ACALVËTRER (s') ou ACARMANCER (s') tomber lourdement sur le sol, s'écraser. ACAMANT (être) être en mauvaise santé, malade. Du verbe : acamander : fatiguer, exténuer ; ACCOUBLER au ACOUBLER Pour accoupler. Terme de culture, à propos de l'accouplement des bêtes pour les travaux des champs. "J'vons acoubler les boeufs". ACCREIRE - ACREIRE Pour accroire : faire croire "C'gâs là, y veut m'faire acreire que..." ACCROPETOUNER (s') s'accroupir. ACHAPPER pour échapper "Il a achappé son couteau" ACHARGE insupportable, se dit d'un enfant remuant ou désagréable : "Que c'gamin est y acharge !" (qu'il est dur). ACHESER Pour assécher, mot corrompu pour assécher, dessécher, asseché (XIe siècle) ACLANCHÉ (être) être fatigué, appesanti (plus moralement que physiquement). "Cette histoire m'aclanche !" (elle me peine). ACLINER Pour incliner. Dès le XIIe siècle. ACNI fatigué, fourbu. ACORCHER pour écorcher. L ACOUTER pour écouter, attendre. "Acoutes-tu c'qu'on t'dit ?" "J'ons acouté pendant une heure, avant qu'y venit". (Glossaire du Centre) ACRA (de l') Terme du Gâtinais qui désignait le dépot graisseux laissé sur les parois d'un récipient (après le lavage de la vaisselle, par exemple), ou la surface polluée de la mare, devant la planche de laveuse, provoqué par une laveuse précédente ACRAINDRE est devenu à craindre, craindre. ACRASER pour écraser. ACROPI (l') le pissenlit ACUTER (s') s'asseoir ; on dit aussi : se cuter ADJOURNER ajourner ADRET (remettre à 1') remettre à l'endroit, du bon côté. AFFAITEMENT assaisonnement (terme de cuisine). AFFAITER préparer, arranger les condiments. AFFAUBERTI ahuri AFFAUBERTIR ahurir, affoler AFFITER (quelqu'un) l'agacer, le provoquer, l'aguiché AFFLIGÉ malade, mais surtout infirme. "L'pour gâs, il est bin affligé." AFFOUAILLER effrayer AFFOUÉ apeuré AFFOUASSÉ (AFFOUAQUÉ) Terme local de affaissé (sans réflexe, sans énergie). "Reste pas affouassé sur ta chaise". AFFRONTÉ pour éffronté. AFFUBLER (s') s'habiller de façon démodée ou ridicule, ou dans un but de déguisement. "Tu l'es drôlement affublé, c'matin !" AFFUTIAU (un) ornement parure. "Montrer ses affutiaux, avoir de beaux affutiaux". AFISTOLER s'arranger, se parer. t'as vu comment qu'il est afistolé AFLANNÉ (être) prononciation : aflan-né. C'est être sur le flanc, exténué à l'extrême. "Ce travail est vraiment trop dur ! J'en suis tout aflanné". A FORCE DE à continuer ainsi ..."A force de travailler, y va s'en rendre malade !" ou "A force de boire, y va s'mettre sur la paille..." AGNOLER cajoler, adorer. AGONIR Confondu avec ahonnir , insulter (de honnir), qui a vécu jusqu'au 17éme siècle, d'où le sens populaire"accabler" d'injures. i m'agoni de sottises AGOUANT dur, désagréable : "Que cet enfant est agouant !" AGOUER rebuter, rassasier : dérivé de "goule" ou de gorge. j'sons agoué AGOUILLÉ (être) terme local de agoué AGRICHER pour agripper, accrocher. "C'petit s'agriche aux cottes de sa-mère!" AGROUSELLES (les) les groseilles. AGUISER pour aiguiser "J'vons aguiser ce pieu". AH ! L'LA FAUT-Y ! Hélas quelle pitié ! Cette phrase classique concluait un commentaire sur une misère humaine, elle précédait en principe un long silence de réflexions de la part des partenaires. AÏDER pour aider, secourir : "Viens donc m'aïder !" AINSI, VOYEZ DON ! Interjection : elle se plaçait à la fin d'une phrase pour renforcer la confirmation. AISANCE (une) passage non officiel, mais toléré, entre deux champs AISANT (il est bin) il a de l'aisance AISES (avoir ses) vivre dans l'aisance. "Ah ! il a bin ses aises ! allez don !" AJAMBÉE pour enjambée (marcher à grands-pas). "y'aller à grand'ajambées" AJETER prononciation de acheter : J'ajète, j'ajeterai, etc. ALIPIAUX (les) mot composé de ale (aile) et pied ."Traîner les alipiaux" : être exténué ALLANT (il est bin) habile dans son travail, plein d'activité, de vigueur. "Il est encore fort allant, malgré son âge". ALLE pour elle ( 3e personne du féminin. S'emploie lorsque le verbe commence par une voyelle : "Alle est venue" "Alle est allée à la ville". ALLER conjugaison du présent : J'vas, tu vais, y va ou a va, j'vons ou j'allons, vous allez, y vont ou a vont. ALOUETTE (pain d') c'est un terme local. Le pain d'alouette est le restant de pain que l'ouvrier rapportait du champ. AMAIN (être à son) être à sa main, travailler à sa main. C't'outil , i est bin à mon amain AMENER produire (se prononce AM'NER) "Cet arbre amène de beaux fruits". AMIGNAUDER (s') s'embellir, se farder, se parer. "S'amignauder devant sa glace". AMITEUX amical, affectueux (se prononçait : amitcheux). AMITIÉ amitchié AMODÉE (une) un terrain, espace où l'on peut "moder" les bêtes. AMOIQUER (s') tomber en s'écrasant. "Cette poire est blette, elle va s'amoitcher". AMULONNER mettre le foin en tas AMUSEUX (un) : un joyeux compagnon, plus ou moins galant, un charmeur. "Un amuseux d'filles" : un enjôleur. " ANCREIRE pour accroire, croire. "Pour sûr, a veut m'faire ancraire !" (elle veut me faire croire) ANDAIN (un) c'est l'étendue de pré qu'un faucheur peut faucher à chaque pas qu'il avance. Régional: c'est la rangée d'herbe ou la file que la faucheur a formée par la succession de ses coups de faux. AN'HUI aujourd'hui. ANIMAUX se prononçait an-nimaux Ce mot s'employait surtout au péjoratif, à propos d'enfants turbulents ou causant des dommages : "Ah ! les an-nimaux ! ANRIVER déformation de arriver APALI (y s'est) terme local assez vulgaire, de aplati. s'aplatir : tomber lourdement sur le sol. apalir du beurre sur une tranche de pain APITANCER se nourrir APONICHER (s') verbe pronominal, s'accroupir, s'asseoir dans un coin, se blottir. APEIGNAUDER (s') Terme local. Aurait le même sens que s'amignauder, se parer, se peigner, faire sa toilette avec soin. "T'as pas fini d' t'apeignauder !" APEUTER pour apeurer, faire peur à quelqu'un : l'apeuter. APOINTUSER rendre pointu, aiguiser, faire la pointe. APPATER (v.) nourrir abondamment, faire un bon repas APPENTIAU (Un) c'est l'épouvantail pour les oiseaux. Mettre un appentiau dans un champ. Par dérision, c'était également un grand garçon trop maigre. APPONTER (un chargement) apponter un tombereau de bois, une charretée de foin, un chargement. APRES le long de "Monter après un mur", AQUENITER AQU'NITER : ne s'employait plus qu'au participe : "J'suis aqueni !" (je suis fourbu, à bout de forces). ARAUDES (les) genre de plantes sauvages communes dans nos jardins et nos champs. ARAUGNIES (les) déformation de : araignées. ARCANDIER . En Gâtinais, en langage rural, un arcandier était un touche-à-tout, mais peu qualifié, un ouvrier qui peine pour faire du mauvais travail. un bricolleux. ANDER peiner, faire un travail avec difficulté. ARCHE (une) coffre à pain, huche ARDILLON (un) toute chose pointue ARDRELLE (une) ce mot désigne un personnage chétif, un enfant malingre, mais aussi une bête maigre et souffreteuse. AREUILLÉ ou AROEILLÉ (une personne) éveillé, l'oeil vif, les manières alertes, qui n'a pas froid aux yeux. ARJIPIOT (faire) faire retour avec violence. Lorsque l'on suit quelqu'un de trop près dans un bois et que celui-ci se fraie un passage en écartant une branche, lorsqu'il la relâche elle fait arjipiot dans la figure du suiveur ARGAGNASSES (les) périodes menstruelles : "Elle a ses argagnasses". ARGANELLE (une) même sens que ARDRELLE (voir plus haut). ARGOT (du coq) vieille forme de ergot (ongle pointu). ARNAPÉE (une) une averse (voir aussi R'NAPÉE et ACADIAU) ARNÉ (je suis) je suis fourbu. A le même sens que aqueni. ARONCES (les) les ronces et toutes espèces du même genre. ARPOUSER déformation de reposer. "D' travailler coume ça, ça l'arpouse pas !"
ARRETER se prononce AR'TER. ARRIÉ particule explétive, pour : aussi. "Il est bin malade, et moi arrié !" " ARROUSER ancienne forme pour arroser. ARSIER n. m. frelon. ARTAUDS (les) on ne prononce pas la liaison (les 'hartauds). Tous les doigts du pied en général, et on dit en particulier : le grout artou ARPENT (un) mesure agraire valant 100 perches ou 30 toises carrées. Cette mesure variait selon les régions (de 30 à 51 ares). ASSABOUIR déformation dialectale de : abasourdir. Glossaire du Centre : Assabouir : étourdir par des coups ou du bruit. ASSARTER déformation locale de essarter : arracher des broussailles,déboiser. ASSAVOIR faire assavoir faire savoir (se prononce assaouère)."Cette chose est-elle vraie ? Assavoir !" (Peut-on savoir) ASSAYER ancienne forme du verbe essayer. ASSITER (s') pour s'asseoir. Ce verbe a des variantes : S'assir, s'assietter, s'assieser. "Assoyez-vous donc", "assitez-vous", "sitez-vous don là", "assistez-vous !" (Glossaire du Centre) ASTEURE ce mot médiéval s'est transformé en : à cette heure. ATERNIAU (un) c'est un sansonnet. ATROGNER couper certains arbres à leur base pour leur permettre de repartir en touffes, l'osier par exemple. ATTELER Se mettre au travail ATTIFER (s') s'habiller, se préparer pour partir ATTIFIAUX (des) colifichets, toute espèce de parure avec laquelle on s'attife. AUBIER (un) du latin albus : désignait le saule. AU PRI au fur et à mesure AUTANT COMME AUTANT tant et plus. Locution exprimant une très grande quantité. Notre paysan du Gâtinais, venant à la foire de la Madeleine vers la fin du siècle dernier, admirant les milliers de moutons parqués sur le Pâtis, ne pouvant en évaluer le nombre, pouvait dire à son retour : "Y en avait autant comme autant !" AU article que l'on employait pour : chez. "J'vas au coiffeur, au médecin, au maréchal, etc." AURIE même sens que arrié : aussi. AVALOUÈRE (l') terme dialectal de avaloire : gosier d'un homme qui absorbe beaucoup (XVIIe siècle). AVIS (m'est) à mon avis, je suis d'avis que (être d'accord). AVOINDRE déformation locale de aveindre : atteindre, saisir quelque chose : "J'peux pas l'avoindre, c'est trop haut !", " AVOIR (verbe)
conjugaison du présent : j'ons ou j'avons, t'as, il a ou alle a, ont a, vous
avez, y z'avont ou a z'ont. Imparfait : j'avions. imparfait pluriel : nous
aviômes, pour nous avions - Futur : j'arai -
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