Pierre de Gannes de Falaise

 

Cinquième enfant de Louis de Gannes, Pierre est baptisé à Port-Royal le 18 novembre 1705. Comme son frère fut le premier prêtre régulier acadien, l’on veut qu’il ait été au moins le premier prêtre séculier de la même origine. Entré à l’âge de 12 ans au séminaire de Québec, En octobre 1717, à Québec, il recevait les ordres mineurs des mains de Monseigneur Dosquet.
Le 4 mars 1730, il passe en France, et devenu sous-diacre en 1731, il était ordonné prêtre à Québec le 21 octobre de la même année.

L’abbé de Gannes fut pendant assez longtemps un des membres influents du chapitre de Québec. Il n’avait que deux ans de sacerdoce lorsqu’il reçut sa nomination de chanoine. Il dut, semble-t-il, cet honneur prématuré à l’influence de son parent Monsieur d’Argenson qui dut même un peu forcer la main à Monseigneur Dosquet.

Presque tous les membres de la famille de Gannes ont d’ailleurs dû quelque chose à la protection puissante de d’Argenson. La parenté n’était pourtant pas des plus proches puisqu’elle remontait au 10 septembre 1482, date à laquelle le sixième aïeul du chanoine épousa à la Haye en Touraine, Jeanne Le Voyer, fille de Pierre seigneur de Paulmy, ancêtre lui-même des Voyer d’Argenson. Mais il n’en fallait pas davantage sous l’ancien régime pour réclamer la protection d’un haut personnage et même pour l’obtenir.

En octobre 1742 , le chanoine de Gannes passa en France pour cause de santé, et il ne revint plus ; ayant été nommé vers 1750 doyen de la collégiale de Saint-Sauveur à Metz, il ne démissionna cependant qu’en 1770 comme chanoine de Québec.

C’est à Metz qu’il mourut le 2 août 1774.
 

Pierre de Gannes de Falaise

 

Simon de Gannes de la Chancellerie

 

Baptisé à Port-Royal le 2 novembre 1707, nous ne savons sur lui que ce que nous en apprend l’enquête instituée à Québec en 1739 pour établir la légitimité de sa filiation, enquête demandée par le chanoine de Gannes. En ce temps-là, les registres de Port-Royal passaient pour perdus depuis 1710 et il fallait recourir à des témoins pour suppléer aux actes paroissiaux.
Simon de la Chancellerie demeurait à la Grenade en même temps que son frère Louis-Joseph. On dit que sa postérité y subsiste encore aujourd’hui.