PIPPINIDES, Pépin le Bref

- Sexe : Masculin
- Roi des Francs
- Naissance : 714, Jupille Liège Belgique
- Décès : 28.9.768, Saint-Denis 93066 Seine-Saint-Denis Ile de France France
Père : PIPPINIDES, Charles Martel
Mère : AUSTRASIE, Chlotrude d'
Famille 1 : LAON, Berhe (Bertrade) au Grand Pied de
Mariage religieux : 740
Note : Pépin le Bref, premier roi de France de la dynastie carolingienne.
Il était petit d'où son nom, mais d'une force prodigieuse; s'il faut en croire la légende, il aurait tranché un jour, d'un seul coup, la tête d'un taureau et d'un lion que l'on avait lancés l'un contre l'autre, afin de montrer aux seigneurs assemblés qu'il était digne de leur commander*.
Peu avant la mort de son père, il reçut la Neustrie, la Bourgogne et la Provence; de ses deux frères, l'un, Carloman, reçut l'Austrasie; l'autre, Grifon, frustré, provoqua un soulèvement, fut battu à Laon et enfermé. Pépin et Carloman allèrent ensuite guerroyer contre Hunald, duc d'Aquitaine, mais revinrent bientôt, rappelés par une coalition dangereuse pour leur pouvoir. Comme les grands du Nord voulaient secouer le joug des descendants de Pépin de Landen, ils tirèrent du cloître un Mérovingien, Childeric III (742), sous le nom duquel ils gouvernèrent, soumettant l'Aquitaine et combattant les Saxons et les Souabes. Ces succès augmentèrent leur prestige, et lorsqu'en 747, Carloman se fit moine au Mont-Cassin, Pépin resta seul à réaliser les ambitions de sa famille. Grifon, se révolta à nouveau; Pépin le poursuivit jusqu'au fond de la Souabe et le fit prisonnier. Libre désormais, il entama, aidé de saint Boniface, avec le pape Zacharie, une série de négociations qui devaient d'autant mieux aboutir que la pape, menacé par les Lombards, avait besoin d'un protecteur, et que Pépin s'était montré très zélé pour l'Eglise (conciles de Soissons et de Leptine). Interrogé sur le point de savoir s'il n'était pas préférable que celui qui avait le pouvoir de fait l'eût aussi de nom, Zacharie répondit par l'affirmative. Le pape rédigea une lettre circulaire pour dégager les leudes de leur serment de fidèlité aux Mérovingiens, et il fit donner à Pépin, l'onction sainte dans l'église de Soissons, par saint-Boniface lui-même (752). Childéric III, rasé, retourna au couvent.
En 754, Etienne II alla en personne, renouveler le sacre de 752. En échange Pépin prit aux Lombards l'exarchat de Ravenne pour le donner à "la république de saint-Pierre", battit une seconde fois Astolphe en 755 et confirma la donation. Le reste de sa vie se passa en de nouvelles guerres contre le duc d'Aquitaine, Walfer, et contre les Sarrasins, à qui il prit Narbonne.Il mourut après avoir partagé son royaume entre ses deux fils, Charles et Carloman, qu'il avait eus de Bertrade, fille du comte de Laon.
Nouveau Larousse illustré édition 1900 tome 6 page 777.
*"Les rois deFrance se plaisaient à voir des combats de bêtes féroces; ils offraient de temps en temps ce spectacle au peuple, dans les leiux où ils séjournaient. Pépin avait été informé que quelques uns des chefs de son armée se raillaient de lui à cause de sa petite taille. Il résolut de leur donner une leçon qui rehausserait son prestige à leurs yeux.
Un jour qu'il était à l'abbaye de Ferrières, il convoqua toute sa cour à une lutte de ce genre, et ordonna de lâcher un lion très féroce contre un fort taureau amené dans l'arène disposée au bas de l'église Bethléem. Au moment ou le lion, d'un bond impétueux, avait terrassé le taureau, et le tenait immobile à terre:"Qui de vous, s'écria le roi, en s'adressant à ses leudes, qui de vous osera séparer ces animaux?" Un silence plein d'effroi fut la seule réponse. Il se leva alors de son siège et descendit par l'escalier de pierre, adhérant au mur, jusqu'au milieu de l'arène. D'un coup terrible de sabre, frappé avec autant d'adresse que de force, il abat la tête du lion, puis d'un second coup il tue le taureau. Se retournant alors vers sa cour:"Eh bien ! dit-il avec une légitime fierté, ne suis-je pas digne d'être votre seigneur ?"
Extrait d'une abbaye à travers les siècles Ferrières-en-Gâtinais, Ordre de Saint-Benoît (508-1790) par l'abbé Eugène Jarossay pages 53-54.
- CAROLINGIEN, Charles le Magne
------------ HERSTAL, Pépin de
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--------|- PIPPINIDES, Charles Martel
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| ------------ N, Alpaïde
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---|- PIPPINIDES, Pépin le Bref
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--------|- AUSTRASIE, Chlotrude d'
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